« Je suis bénéficiaire du RSA depuis longtemps. Je n’ai pas de diplôme, pas de formation. Pour moi, le retour à l’emploi, ce n’était pas possible. Quand j’ai rencontré madame Cilia à l’USDA pour la première fois, je me suis sentie écoutée. Elle a su entendre que je voulais travailler mais que je m’en sentais incapable. Elle a repéré ce qu’il y avait de bien chez moi, elle m’a proposé d’aller à l’association La voix des femmes pour m’aider à me reconstruire avant de retourner sur le marché de l’emploi. Je voulais être hôtesse de caisse. Elle m’a trouvé une formation, on a refait mon CV et j’ai trouvé du travail en contrat d’insertion. Aujourd’hui, je suis autonome pour aller chercher du travail et j’y crois ».

« Nous accompagnons les bénéficiaires du RSA dans l’emploi et la formation. Lors de notre premier rendez-vous, nous échangeons sur leur parcours personnel et professionnel afin d’évaluer les freins à l’emploi. Nous nous mettons ensuite d’accord sur le dispositif à mettre en place, nous signons le CER et lançons les démarches : CV, recherche d’emploi, recherche d’entreprises, préparation aux entretiens… Nous reprenons les bases de la recherche d’emploi. Nous travaillons en collaboration avec de nombreux partenaires et de nombreuses entreprises en fonction des envies des candidats. Leur motivation est importante. Nous leur proposons un accompagnement suivi, régulier, personnalisé et nous nous adaptons à leur rythme ».

« Nous accompagnons des jeunes bénéficiaires du RSA sans qualification, sans diplôme et très éloignés de l’emploi mais motivés pour avoir une formation ou un travail. Notre objectif est de les accompagner en leur donnant des connaissances de base et qu’ils sortent d’ici avec une formation diplômante et qualifiante. Les jeunes s’engagent à travailler un projet professionnel avec l’école. Nous leur offrons un accompagnement global et individualisé au niveau social et professionnel avec l’aide de nos nombreux partenaires dans divers domaines ».

Depuis 10 ans que je travaille, je n’ai pu faire que de l’intérim. Je manquais de confiance en moi professionnellement. Madame Cilia m’a vraiment suivi. J’ai commencé une formation en cuisine qui ne m’a pas emballé. J’ai pu le lui dire et elle m’a entendu. Elle m’a proposé une formation de chauffeur dans les travaux publics. Je ne pensais pas pouvoir réussir les examens d’entrée et j’y suis arrivé. Je suis actuellement en formation et même si l’entreprise qui me forme ne me garde pas, je sais que je pourrai trouver du travail grâce à cette formation ».