COURTONNE-LA-MEURDRAC :
la commune opte pour un chauffage au bois
Nouvel épisode consacré à la filière bois dans le Calvados et cap sur Courtonne- la-Meurdrac, qui a fait le choix d’une énergie 100 % bois pour chauffer l’ensemble de ses bâtiments.
La collectivité, souhaitant promouvoir un approvisionnement local par les agriculteurs du territoire, utilise du bois en plaquettes, directement issu de la gestion durable des haies situées à proximité de la chaufferie et dont la commercialisation est assurée par l’association, Bois Haienergie 14.
Deux types de chaudières bois peuvent être utilisés, correspondant à deux types de combustibles : de préférence le bois déchiqueté (ou plaquettes) produit localement ou les granulés de bois
(ou pellets).
Le bois en plaquettes : rien ne se perd !
Le bois déchiqueté (ou en plaquettes) est produit à partir de branches ou d’arbres, provenant de l’entretien durable des haies du Calvados, passés dans un broyeur adapté.
Contact association Bois Haienergie 14 :
boishaienergie14@gmail.com
02 31 53 55 05
Le saviez-vous ?
Le projet de Courtonne-la-Meurdrac a été piloté et porté par le SDEC Énergie (Syndicat Départemental d’Énergie du Calvados) en devenant le propriétaire des équipement suivants : silo de stockage du bois, chaufferie abritant la chaudière bois plaquettes et son réseau de distribution de chaleur pour le chauffage de plusieurs bâtiments communaux.
parole d’élue
L’initiative de Courtonne-la-Meurdrac témoigne de la volonté des collectivités de tendre vers une production d’énergie plus écologique et locale. En faisant ce choix, c’est toute une filière que la commune fait travailler, ce sont les haies de notre territoire qui sont valorisées, nos paysages et notre environnement qui sont préservés ».
Angélique Lemière, Conseillère départementale du Calvados – Canton de Troarn
en chiffre
14 jours
Autonomie du silo de stockage
50 kW
Puissance de la chaudière
43 tonnes/an
Consommation de bois par an, soit 6 215 € TTC (TVA à 10 %)
290 000 €
Coût de l’investissement
175 283 €
Aides prévues : soit plus de 60 % provenant de l’Union Européenne, de l’ADEME, de la Région Normandie et du Département
du Calvados.
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