ET SI ON ARRÊTAIT DE JETER
des déchets sur les routes ?
Bouteilles, canettes, cigarettes, mouchoirs et masques envahissent de plus en plus le bord de nos routes départementales. Si ces déchets ont un impact négatif sur l’environnement, ils empêchent également les agents des routes de mener à bien leurs missions.
Christophe Sabarly
chef du centre d’exploitation de Mathieu
“Chacun doit y mettre du sien”
Les déchets ramassés sur le bord des routes représentent, rien que pour le centre d’exploitation de Mathieu, 500 sacs de 120 litres, soit 54 000 litres de déchets ramassés par an. Cela correspond à 500 heures de travail pour une équipe de deux agents, soit 62 jours, chaque année. Nous sommes là pour que les routes soient propres et offrir un service aux usagers mais tout ce temps passé à ramasser les déchets sur les bords des routes est au détriment d’autres missions et tâches importantes. De plus, cela va à l’encontre de notre politique de fauchage raisonné qui consiste à couper moins d’herbe afin de préserver la biodiversité sur les accotements. Il faut qu’il y ait une prise de conscience des usagers. Ces déchets jetés sur les bords des routes ont des conséquences sur les missions des agents, la sécurité des usagers et l’environnement. »
Christophe Sabarly
chef du centre d’exploitation de Mathieu
“Chacun doit y mettre du sien”
Les déchets ramassés sur le bord des routes représentent, rien que pour le centre d’exploitation de Mathieu, 500 sacs de 120 litres, soit 54 000 litres de déchets ramassés par an. Cela correspond à 500 heures de travail pour une équipe de deux agents, soit 62 jours, chaque année. Nous sommes là pour que les routes soient propres et offrir un service aux usagers mais tout ce temps passé à ramasser les déchets sur les bords des routes est au détriment d’autres missions et tâches importantes. De plus, cela va à l’encontre de notre politique de fauchage raisonné qui consiste à couper moins d’herbe afin de préserver la biodiversité sur les accotements. Il faut qu’il y ait une prise de conscience des usagers. Ces déchets jetés sur les bords des routes ont des conséquences sur les missions des agents, la sécurité des usagers et l’environnement. »
CChaque année, les équipes départementales chargées de l’entretien des routes voient leur temps consacré à ramasser les déchets augmenter, aux dépens d’autres tâches à accomplir pour assurer la sécurité et l’entretien des routes.
Mégots de cigarettes, bouteilles, emballages de restauration rapide et désormais masques… jetés depuis le véhicule ou abandonnés après un pique-nique sur le bord des routes mais aussi encombrants, gravats, déchets verts, pneus… déposés sauvagement dans des endroits discrets ou aux abords des déchetteries. Si ces incivilités ne sont pas sans conséquence sur l’environnement, du fait de la pollution qu’elles génèrent, et pour la sécurité des usagers sur les routes, elles représentent aussi une gêne pour le travail des agents départementaux, notamment lors des campagnes de fauchage. La présence de déchets peu visibles et broyés rend également impossible la valorisation des herbes dans les usines de méthanisation.
Le saviez-vous ?
Le Calvados compte 5 600 km de routes départementales, soit 11 200 km d’accotement et autant de kilomètres à entretenir et à nettoyer !
Moins de déchets,
c’est l’action de tous !
Moins de déchets,
c’est l’action de tous !
Saviez-vous qu’un sac plastique met entre 400 et 450 ans à se dégrader ? Alors que ce soit en voiture ou après un pique-nique sur le bord de la route, assurons-nous
de n’avoir rien oublié derrière nous !
LIRE AUSSI
Sécheresse, soyons vigilants !
Alors que le Calvados est placé en vigilance sécheresse depuis le 20 mai, les habitants du département sont appelés à adopter les bonnes pratiques dans leur consommation en eau.