De la mer à l’assiette

De sa pêche en pleine mer à sa préparation en cuisine, la coquille Saint-Jacques passe par différentes étapes avant d’arriver dans notre assiette et nous offrir son goût subtil.

La pêche

La débarque
de la pêche

La vente directe
de la pêche

Préparation de la coquille et de la recette

© Vincent Rustuel

En octobre, nous partons pour 36 heures
« Nous produisons et vendons de la viande et des pommes de terre. Nous élevons nos animaux dans une éthique bio et nous sommes actuellement en conversion bio. Le bio, c’est une conviction pour nous, un respect pour la terre et notre santé. Nous vendons nos produits dans notre boutique à la ferme et ceux d’autres producteurs locaux, essentiellement bio. Nous nous alimentons avec des produits bio, nous faisons notre pain et nous espérons bientôt produire et vendre notre propre farine. On prône le commerce équitable local. Le but est que chaque producteur vive de ses produits ».
Benoît Nadeau, Pêcheur à Ouistreham
J’en passe 400 kg par semaine

« Je vends du poisson sur les marchés de Caen et de Cabourg chaque semaine. Je fais ce métier depuis 32 ans et la coquille Saint-Jacques a toujours été un produit majeur de notre région. C’est un produit festif, qu’on achète pour le plaisir. Je ne vends que la coquille Saint-Jacques normande, la Pectem maximus, la meilleure selon moi. J’achète la coquille Saint-Jacques à la criée de Port en Bessin, directement débarquée des bateaux. Mon premier critère d’achat, c’est la qualité : l’achat d’un bon produit est toujours un bon achat. La saison de la coquille Saint-Jacques est toujours très attendue par les Calvadosiens et les touristes, notamment les Parisiens qui en raffolent et viennent exprès dans la région pour faire le plein pour les fêtes. J’en passe à peu près 400 kg par semaine. Les clients l’achètent décortiquée, prête à cuisiner.

Stéphane Cacciti, Poissonnier à Caen et Cabourg

80 % de notre activité au niveau des restaurants

« Je ne vends que des poissons et coquillages sauvages normands. La coquille Saint-Jacques est notre produit phare, notre cheval de bataille. Je l’achète en vrac aux pêcheurs, à la criée, à Grandcamp-Maisy, Port et Bessin… Dans notre laboratoire, nous la trions, la préparons, la conditionnons dans des billots et la chargeons pour la vendre, deux fois par semaine, sur le marché de Joinville-le-Pont, et pour la livrer à des restaurants parisiens. Les chefs apprécient la coquille Saint-Jacques normande car elle est de qualité. C’est un produit qu’ils aiment mettre en avant et cuisiner, et leurs clients l’aiment beaucoup. La coquille Saint-Jacques représente d’ailleurs 80 % de mon activité au niveau des livraisons des restaurants. Elle nous permet d’avoir une activité régulière. Après cette période compliquée liée au coronavirus, on espère qu’elle nous permettra de remettre le pied à l’étrier. »

Alain Rigault, Mareyeur à Grandcamp-Maisy

SUITE DU DOSSIER

La perle des gastronomes

La perle des gastronomes

Snackée, poêlée, gratinée, en carpaccio… la coquille Saint-Jacques offre mille et une possibilités d’apprécier ses saveurs et occupe bien souvent le devant de la scène dans les menus gastronomiques et des fêtes de fin d’année.

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La qualité pour origine

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Ce n’est pas un hasard si la coquille Saint-Jacques normande est parmi les plus reconnues. L’environnement maritime de nos côtes ainsi que la gestion responsable de sa pêche en font un produit d’exception et durable.

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