Une journée dans
UN RESTAURANT SCOLAIRE
Comment sont préparés les repas destinés à nos collégiens ? D’où viennent les produits ou encore comment cultive-t-on le bien manger dans les collèges ? Pour le savoir, Calvados Magazine s’est glissé dans les coulisses du restaurant scolaire du collège Guy de Maupassant, à Saint Martin de Fontenay.
Oui chef !
Depuis 6h ce matin, le chef de cuisine et son second sont à pied d’œuvre pour préparer le menu du jour et les 620 repas servis quotidiennement. Après avoir préparé le cake maison, le taboulé et cuit le rôti de bœuf, ils sont rejoints par le reste de l’équipe qui commence le dressage des assiettes. Tandis que la musique rythme la cadence, l’odeur des petits choux tout juste sortis du four envahit la cuisine…
On a faim !
11h40. Ça se bouscule à l’entrée du self ! « On mange quoi aujourd’hui ? Rôti de bœuf à la fourme d’Ambert et petit pois à la française, répond le nouveau chef. Moi, je voudrais que de la viande ! Mais avec de la sauce » ! Dans les vitrines, entrées, plats, fromages, fruits, desserts semblent ouvrir l’appétit des élèves. « On ne prend que ce que l’on va manger », rappelle le chef. Bio, local, végétarien, il y en a pour tous les goûts…
Un peu de silence…
Le brouhaha s’amenuise à mesure qu’élèves et professeurs sortent du restaurant scolaire pour regagner les salles de cours. En cuisine, on filme les plats non utilisés avant de les mettre au frigo et on commence à nettoyer les surfaces tandis que plateaux et vaisselle sont lavés en salle de plonge. Petit rappel des choses à préparer pour le prochain repas. Bientôt, la cuisine fermera ses portes avant de rouvrir à l’aube demain.
Christophe Chaperon, Chef de cuisine et Jean-Luc Legrandois, Second de cuisine
« Nous préparons 620 repas par jour. Il faut donc que nous soyons organisés pour que tout soit prêt à l’heure. Nous travaillons ensemble sur tous les plats, dès 6h du matin. Et tout est fait maison avec 30 % de produits bio et 50 % de produits labellisés. Ce qui nous plait, c’est de créer de nouvelles et bonnes recettes, de faire plaisir aux élèves tout en respectant l’équilibre alimentaire, l’hygiène et la réglementation. »
Christelle Marie, Adjointe technique
« Lorsque j’arrive le matin, j’alterne entre le dressage des entrées, le nettoyage des poubelles et la grosse plonge. J’aide là où il y a besoin selon ce que le chef me demande. Servir le chaud, les entrées, ravitailler, faire la plonge… Nous tournons sur plusieurs postes. Ça nous permet d’être polyvalents et c’est moins monotone. Ce que j’aime surtout, c’est être avec les enfants : ils viennent nous voir, nous posent des questions, nous parlent… ».
Laurence Petithomme, Secrétaire administrative, gestionnaire
« Les menus sont établis cinq semaines à l’avance avec le chef, l’infirmière et des élèves. Nous devons veiller à respecter l’équilibre alimentaire et le budget, réaliser les appels d’offres pour la viande, le pain, les produits frais, les fruits et les légumes, effectuer les commandes, gérer les stocks… L’enjeu est de favoriser l’approvisionnement local et de saison, les produits bio et en évitant le gaspillage… Il y a une vraie cohésion entre tous les acteurs de la restauration. »
Dario, élève de 4e
« Je suis content de manger à la cantine. C’est plus pratique et en plus, c’est bon. Ils font des repas en fonction de tout le monde. On nous sensibilise au gaspillage à travers des réunions d’informations et des affiches. C’est important de ne pas gaspiller. Le chef de cuisine est sympa. Je peux lui poser des questions sur sa cuisine car moi aussi, j’aimerais devenir cuisinier. »
Paul, élève de 4e
Sara, élève de 5e
« Je mange à la cantine tous les jours. C’est bon, c’est varié et il y a du choix. Les personnels de cuisine sont gentils et quand il y a du rab, ils passent avec des plateaux pour nous proposer une deuxième portion. En plus la salle est agréable. »
parole d’élu
Le Département a la responsabilité d’assurer la restauration des élèves de collèges, conjointement avec les chefs d’établissement. Et c’est parce qu’il considère l’alimentation comme un enjeu de santé publique qu’il s’engage, à travers un schéma d’orientation et de nombreuses actions, à offrir des menus de qualité et financièrement accessibles. François Bruno, Conseiller départemental – Canton de Thury-Harcourt Le HomLIRE AUSSI
Une journée avec LE CENTRE DE SANTÉ SEXUELLE
Lieu d’accueil, d’écoute, d’information, de prévention et d’accompagnement, le centre de santé sexuelle permet à tous de poser des questions sur les relations affectives et la sexualité au cours d’entretiens et de consultations médicales confidentielles. Pour en savoir plus sur ses missions, Calvados Magazine est allé à la rencontre des équipes du centre de Caen.