DES SPORTIFS CALVADOSIENS récompensés par le Département du Calvados
Crise sanitaire oblige, la traditionnelle cérémonie Podiums et Trophées a eu lieu cette année le 20 mars en direct sur la page Facebook du Département du Calvados. Comme tous les ans, 14 récompenses sont venues saluer les performances de sportifs ou l’engagement de bénévoles au cours de l’année. La liste des sportifs, équipes et bénévoles récompensés est dévoilée. Quatre d’entre eux nous parlent de leur sport et de leur engagement. Découvrez leurs portraits.
Discipline : Escrime
Florence Pagny, 4e par équipe et 12e en individuel aux championnats du monde vétéran au Caire en 2019.
Comment avez-vous commencé l’escrime ?
J’ai débuté en 1979 lors d’une session de découverte à l’école Jean Macé à Lisieux. J’avais commencé la danse mais ça ne me convenait pas. J’ai tout de suite adoré l’escrime. J’avais 10 ans et à la fin du trimestre de découverte, pendant la compétition inter-classes, je me suis bien débrouillée, ça m’a donné envie de continuer. Ensuite, je n’ai jamais arrêté, sauf pendant mes grossesses.
En quoi ce sport vous a-t-il plu ?
Déjà, c’est un sport de combat et ça correspondait à l’énergie que j’avais, je suis une compétitrice. Mais en plus, j’ai toujours aimé le mélange physique et tactique. Je compare souvent l’escrime aux échecs car il faut piéger l’adversaire avec ses propres qualités, le surprendre, l’amener là où on veut, pour pouvoir gagner. Quand j’étais jeune, ça me permettait de battre les garçons, et j’aimais bien ça.
Comment avez-vous réussi à concilier votre sport avec les études puis avec votre travail ?
Pendant tout le temps des compétitions jeunes, j’avais de bons résultats mais pas extraordinaires, alors j’ai continué mes études normalement. C’est plus tard en senior puis en vétéran que tout s’est déclenché. Je me suis battue pour arriver là où je suis. Et j’ai toujours réussi à tout concilier.
Quel est votre meilleur souvenir sportif ?
J’ai trois grands souvenirs que je ne peux pas dissocier. Tout d’abord en 2009, lorsque j’ai été pour la 1re fois championne de France vétérans à Beauvais puis en 2011 lorsque j’ai remporté le titre de vice-championne d’Europe dans la même catégorie à Hénin-Beaumont. Et, bien sûr, je garde un souvenir extraordinaire lorsque j’ai été championne d’Europe vétérans par équipe en Croatie. Etre sélectionnée en équipe de France et entendre la Marseillaise sur le podium était un rêve et une vraie fierté. Il ne faut pas oublier que l’escrime est le sport français qui a remporté le plus grand nombre de médailles aux Jeux Olympiques. C’est un honneur pour moi d’en faire partie.
Discipline : Cyclisme
Marcel Courieut, représentant l’équipe cadettes féminine du comité départemental, vainqueur de la Coupe de France féminine des comités départementaux.
Comment vous est venue cette passion pour le cyclisme ?
J’ai pratiqué le cyclisme moi-même très jeune et pendant longtemps, plus particulièrement au vélo-club de Trouville-Deauville depuis 1973. C’était une passion. Ensuite, je suis devenu président du comité départemental de cyclisme. En 2002, j’ai pris la direction sportive de l’équipe féminine cadette du Calvados en plus de mes fonctions au comité.
Présentez-nous cette équipe féminine cadette
L’équipe féminine cadette du comité départemental est composée de 5 jeunes filles :
– Églantine Rayer de l’US Saint-Pierre-sur-Dives, 1re au classement général, cadette 2
– Marion Busnel, du VC Lisieux, 4e au classement général, cadette 2
– Lee Lone Leveel, de l’ES Caen, 13e au classement général, cadette 2
– Léonie Mahieu, de l’UC Tilly Val de Seulles, 12e au classement général et 1re minime, minime 2
– Marylou Cambron, de l’EC Saint-Vigor, 31e au classement général, minime 2
Comment s’est déroulée cette compétition 2020 ?
Il s’agit de la Coupe de France féminine des comités départementaux, en catégorie cadettes, une épreuve qui se déroule en trois manches : course sur piste, 10 km contre la montre en individuel et 60 km. Les points s’additionnent pour les classements par équipe. En 2020, la course sur piste s’est déroulée au Neubourg dans l’Eure, les 10 km à Chavignon dans l’Aisne et les 60 km à Saint-Cyr-en-Arthie dans le Val d’Oise. Les filles ont toutes été formidables et ont réussi chacune de belles performances. C’est pour moi un excellent souvenir car je sais qu’elles ont réalisé un beau travail d’équipe dans un excellent esprit. Je suis fier d’elles. Elles ont de l’avenir.
Discipline : Judo
Matisse Capretti, champion de France cadet de jujitsu en moins de 73 kg.
Comment avez-vous commencé le judo ?
J’ai débuté très tôt, à l’âge de 2 ans et demi, avec le baby-judo. C’est notre médecin traitant qui avait conseillé à mes parents de m’y inscrire pour faire du sport. C’est ce qu’ils ont fait et j’ai eu ma première licence à la rentrée scolaire 2006. A l’âge de 12 ans, j’ai découvert le jujitsu traditionnel, une variante du judo axée sur le self-défense. Ensuite, à 14 ans, j’ai commencé le jujitsu fighting, plus orienté vers le combat.
En quoi ce sport vous a-t-il plu ?
Le judo comme le jujitsu me permettent de me dépenser physiquement et de participer à des compétitions où je rencontre d’autres sportifs. C’est très agréable de voyager et de se confronter à d’autres judokas, j’aime beaucoup la compétition. En plus, il y a une très bonne ambiance dans mon club à Falaise, ça me donne envie de continuer.
Comment arrivez-vous à concilier sport et études ?
Je suis en terminale générale en sport-études à Orléans au Pôle France judo-jujitsu. Mes journées sont celles d’un lycéen classique avec certains aménagements pour les repas à l’internat. Tous les soirs, je m’entraîne et dans la semaine, lorsque je n’ai pas cours, j’ai un entraînement supplémentaire en judo ou en jujitsu ou même une préparation physique générale.
Quel est pour le moment votre meilleur souvenir sportif ?
Ce sont les championnats de France de jujitsu à Amilly dans le Loiret cette année. C’est mon plus beau titre à ce jour.
discipline : Équitation
Edward Levy, vainqueur du Concours de saut international CSI*** Longines Deauville Classic et du CSI***** de Grimaud
Comment avez-vous commencé l’équitation ?
J’ai commencé par hasard, à 11 ans, en faisant du poney sur la plage de Deauville. Nous venions en week-end avec mes parents et ils m’emmenaient au Poney-Club de Deauville. J’ai tout de suite aimé le rapport à l’animal. Je pouvais rester des heures avec les poneys. Plus tard, Ronan Le Pape, un de mes moniteurs, m’a fait découvrir l’obstacle et c’est devenu une passion.
En quoi ce sport vous a-t-il plu ?
Je me suis passionné d’emblée pour les chevaux, j’aimais leur contact. J’ai commencé à monter près de chez moi en région parisienne mais je n’y trouvais pas le même plaisir. Le Calvados est vraiment une terre de cheval et je l’ai senti dès le début. J’aimais me retrouver à Deauville en leur compagnie. Ici, je recherchais leur complicité, c’est ce qui me rendait heureux.
Comment avez-vous réussi à concilier votre sport avec vos études ?
Très vite, j’ai commencé les compétitions avec des concours le week-end ici. J’habitais Paris et le vendredi soir ma mère me récupérait à la sortie du lycée et nous partions pour Deauville. Les épreuves avaient souvent lieu le samedi matin très tôt. Mes parents ne montent pas à cheval mais ils me suivent dans ma passion. Depuis 5 ans, j’ai décidé de faire de l’équitation mon métier. J’avais commencé des études d’économie à la Sorbonne après mon bac mais ma passion pour le cheval a été la plus forte.
Quel est votre meilleur souvenir sportif ?
J’en ai plusieurs mais c’est surtout la victoire « à la maison » lors du CSI*** Longines Deauville Classic qui m’a marqué. J’étais le local de la compétition et j’ai gagné. C’est une belle performance, surtout avec les conditions dues à la crise sanitaire. Ce n’était pas facile pour s’entraîner. J’étais aussi très heureux de ma performance à Grimaud mais ce que j’espère surtout, c’est que mes meilleurs souvenirs sont devant moi !
Des sous-titres « Made in Calvados » avec Voxa Direct
L’entreprise d’Hérouville-Saint-Clair, Voxa Direct, spécialisée dans le sous-titrage en direct à destination des sourds et des malentendants, s’est faite remarquer lors des interventions télévisées du Président de la République au cours de la crise sanitaire. Une initiative qui a été saluée par de nombreuses associations.
Voxa Direct a été créée en 2019 par Sylvia Costy et Lauriane Lecapitaine, toutes deux spécialistes de la vélotypie (la méthode qui permet d’écrire ces sous-titres en direct grâce à un clavier spécial). Voxa Direct est intervenue de la même façon pendant le direct Facebook de la cérémonie Podiums et Trophées.
PAROLE D’ÉLUE
Le Département du Calvados est toujours autant investi dans le soutien au sport pour tous, au sport scolaire et à l’accès au sport de haut niveau. Malgré la crise sanitaire, nous avons souhaité maintenir, dans une forme différente, la cérémonie Podiums et Trophées qui récompense tous les ans des sportifs et des bénévoles qui les encadrent. En 2020, nous avons su être réactifs face aux conséquences de cette crise et avons mis en place plusieurs dispositifs exceptionnels comme un fonds de soutien Sport Covid-19 de 250 000 € et un « Coup de pouce Sports de nature » avec une enveloppe de 200 000 €, mais nous avons également doublé l’aide générale aux clubs. En tenant compte des aides spécifiques à la filière équine, le Département du Calvados a soutenu globalement le sport à hauteur de plus de 700 000 €
Clara Dewaële,
Vice-présidente du Département du Calvados, canton de Falaise
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Le Département, supporter des grands clubs sportifs
Parce qu’ils sont les ambassadeurs du territoire et un exemple d’excellence pour les jeunes, le Département soutient les sportifs en devenir et les grands clubs du Calvados.